En cancérologie, il faut évaluer le profil évolutif des douleurs

En cancérologie, il faut évaluer le profil évolutif des douleurs et bien distinguer la douleur de fond et les accès douloureux. Les fluctuations de la douleur peuvent correspondre à des entités sémiologiques très différentes : douleur « mal contrôlée » ou « instable » ; douleur de fin de dose d’opioïde (pour un patient sous opioïdes forts, qui nécessite un nouvel ajustement de son traitement de fond) ; accès douloureux paroxystiques (ADP) qui doivent bénéficier d’une autre stratégie thérapeutique. Les ADP sont SB203580 définis par Portenoy [6] comme

une exacerbation transitoire et de courte durée de la douleur, d’intensité modérée à sévère, qui survient sur un fond de douleur chronique stable, c’est-à-dire bien contrôlée par le traitement antalgique en cours. Ces ADP peuvent être spontanés et imprévisibles, survenant sans facteur déclenchant identifié, ou avec des facteurs identifiés mais imprévisibles, comme la toux,

l’éternuement, les spasmes digestifs, vésicaux, les douleurs solaires, les céphalées. Ils peuvent aussi être prévisibles et survenir lors d’actions volontaires du patient (mouvement, alimentation, défécation, miction, déglutition…), ou encore être provoqués par des soins (mobilisation, toilette…) ou des actes médicaux à visée Libraries diagnostique ou thérapeutique. Il est essentiel de faire le diagnostic physiopathologique des HSP inhibitor douleurs du cancer pour prescrire les thérapeutiques adaptées. Un patient peut avoir une douleur nociceptive, neuropathique ou mixte (nociceptive et neuropathique associées), chacune de ces composantes pouvant répondre différemment (pour son propre compte) au traitement instauré. Il peut aussi y avoir plusieurs douleurs de mécanisme physiopathologique distinct chez un même malade. Il est important de repérer le mécanisme prépondérant dans la symptomatologie décrite par le patient.

Elles résultent d’une lésion tissulaire à l’origine d’une stimulation des nocicepteurs, sans lésion du système nerveux de transmission nociceptive. On distingue les douleurs nociceptives aminophylline somatiques (par stimulation des nocicepteurs cutanés, des tissus mous, osseux, ligamentaires, articulaires, musculaires …), et les douleurs nociceptives viscérales (par stimulation des nocicepteurs viscéraux). Leur topographie est régionale ; il n’existe pas de systématisation neurologique. Ces douleurs répondent habituellement aux antalgiques des trois paliers de l’OMS, si la posologie est adaptée à l’intensité douloureuse. On identifie également deux catégories de douleur, de profil évolutif différent : les douleurs nociceptives mécaniques qui comportent des facteurs déclenchant comme la mobilisation, et les douleurs nociceptives de rythme inflammatoire, à persistance nocturne, volontiers associées à une raideur matinale. Elles sont dues à une lésion du système nerveux périphérique (tronc nerveux, racine, plexus) ou central (moelle, thalamus, cortex pariétal).

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